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« La troisième sorte : s'écarter ( hajr ) d'une personne. En effet, il est possible que faire le hajr à une personne soit parfois obligatoire. Les gens de science ont dit : tel celui qui expose les « désobéissances », et qui ne s'en soucis pas ; il est alors permis de lui faire le hajr, si lui faire le hajr contient un « intérêt » et une réforme. La réforme et l'intérêt consistent à ce que [la personne] reconnaisse le degré de sa personne et délaisse la « désobéissance » [...] mais si le hajr n'est ni utile, ni profitable, et qu'il est fait à cause d'une « désobéissance », non à cause d'une mécréance, car le hajr, s'il est à cause d'une mécréance, il faut alors le faire. Le mécréant apostat, on lui fait le hajr en tout cas – qu'il soit profitable ou non –. Cependant, l'auteur d'une « désobéissance » qui est moindre que la mécréance, si lui faire le hajr ne contient pas de réforme, alors il n'est pas permis de lui faire le hajr, car le prophète a dit : « il n'est pas permis au musulman de s'écarter ( hajr ) de son frère plus de trois nuits. Ils se rencontrent, et celui-ci se détourne, et celui-là se détourne, et le meilleur des deux est celui qui commence le salâm. » [Al Bukhâri et Muslim] Il est notoire que les « désobéissances » qui sont moindres que la mécréance – selon les gens de la sunna – n'excluent pas de la foi. Il reste donc – après cela – à observer est-ce que le hajr réforme ou non ? S'il réforme, et qu'il engendre le fait que la personne délaisse sa « désobéissance » , alors on lui fait le hajr. » Fin de citation.

Cf. « sharh ryâd as-sâlehîne » ( 1 / 26 – 27 )

Tag(s) : #Al Uthaymine
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